Biographie

 

Né en 1987 à Besançon, Théo Mérigeau débute ses études musicales par la percussion avec Eve Payeur au conservatoire de Rueil-Malmaison où il obtient en 2009 un premier prix (DEM) à l’unanimité. Parallèlement, il étudie l'écriture, au CRR de Rueil-Malmaison puis au conservatoire de Paris (CNSMDP) dans les classes de Pierre Pincemaille et d’Alain Mabit. Il intègre ensuite la classe de composition de Frédéric Durieux, la classe d’analyse de Claude Ledoux et celle des Nouvelles Technologies de Luis Naon, Yann Geslin, Yan Maresz et Oriol Saladrigues.

En tant que compositeur il collabore avec les solistes de l’ensemble Intercontemporain, l’ensemble Hiatus, l’orchestre du conservatoire de Paris, le duo Braz-Bazar et les ensembles Cairn, Court-Circuit, 2e2m, Sillages et Multilatérale.

En tant que percussionniste, il collabore avec le théâtre équestre Zingaro basé à Aubervilliers pour le spectacle « Calacas », la compagnie Bordelaise Eclats sur le spectacle « Groink » , l’ensemble Hiatus et les gamelans Balinais Puspawarna et Bintang Tiga.

Depuis 2010 il développe un intérêt profond pour la musique Balinaise qui l’amène à effectuer de nombreux voyages à Bali où il étudie la musique traditionnelle du gamelan auprès de maîtres de renom et se passionne pour la musique d’avant-garde des jeunes compositeurs Balinais qu’il analyse assidûment. Cette passion pour la musique Balinaise est omniprésente dans son travail de compositeur, aussi bien par l’écriture pour des ensembles de gamelans (Zoom-In/Zoom-out pour gamelan Gong Kebyar en 2015) que par l’assimilation et la re-territorialisation de principes fondamentaux et structurels Balinais pour des ensembles d’instruments occidentaux (Hoquetus Mechanicus pour ensemble de 10 musiciens en 2019).

Sa musique se caractérise par la recherche d’une écriture ne travaillant pas sur une virtuosité individuelle mais sur une virtuosité de groupe, où chaque voix des instrumentistes prend son sens dans son intégration au collectif.

Il obtient en 2020 le Prix de composition de la Fondation Francis et Mica Salabert.